Mon parcours

Un parcours ? ... Un voyage ou un chemin, par où tout cela a commencé, par une troupe amateur qui jouait dans les sous-sols d'églises, une tournée à travers le Québec, et puis l'approche d'un peu de tout : des éclairages, des décors, du jeu, de la mise en scène... J'avais même osé donner un de mes premiers ateliers dans cette tournée en Gaspésie à 19 ans.

 

Et puis après quatre années de projets amenés à bon port, chaque membre de cette troupe voulait se former individuellement grâce à une école professionnelle. Je me suis présenté à l'École Nationale de Théâtre du Canada où j'ai eu la chance de faire mon cours en interprétation   (1975-78) dans une classe débordante d'idées; nos maîtres à penser étaient entre autres André Brassard, Michelle Rossignol, André Pagé et bien d'autres...

 

En sortant de cette école, j'ai eu le plaisir de jouer dans plusieurs pièces de théâtre autant dans des projets de création que des projets plus traditionnels. Entre 1978 et 1992, j'ai joué dans plus d'une vingtaine de productions théâtrales au Québec. Il y a eu particulièrement un événement majeur auquel j'ai participé dans une équipe de vingt-cinq comédiens, Vie et Mort du Roi Boiteux de Jean-Pierre Ronfard.

 

Le « coaching » a toujours été présent, dès la fin de mes cours à l'école nationale de théâtre. Mais depuis 1994, mes ateliers de groupe autant que mes cours privés ont pris une place primordiale dans mon travail. C'est aussi dans cette période que j'ai accompagné mes ateliers d'une maîtrise en théâtre sur Stefan Zweig à l'U.Q.A.M (maîtrise terminée en 2000).

 

En 2004 au Théâtre Prospero , j'ai eu le bonheur de répéter de nouveau en tant que comédien dans une mise en scène de Théo Spychalski sur un texte de Witold Gombrowicz.

 

Au-delà des expériences théâtrales, deux voyages m'ont marqué Berlin (1983) et Moscou (2002); Berlin par sa folle capacité à créer et Moscou pour avoir réussi à conserver tout des maisons de leurs dramaturges, leurs poètes, leurs romanciers... Dans la maison de Constantin Stanislavski, dans la pièce où il donnait ses ateliers aux apprenti(e)s-comédien(ne)s il y régnait une telle lumière...Et les marches usées de l'escalier de cette maison par les pas de ceux et celles qui ont foulés ce lieu de création de formation... tout respirait un lieu de recueillement et de recherche.

Consulter mon CV.

Atelier de Stanislavski, Moscou.